Les moteurs thermiques survivront-ils à l’ère électrique ?
T’as peut-être déjà entendu ça un peu partout : « en 2035, c’est fini pour
les moteurs thermiques ». C’est vrai que l’électrique prend une place de plus
en plus grande dans le paysage automobile. Mais alors, les moteurs
thermiques ont-ils encore un avenir ? Est-ce qu’on pourra encore
rouler avec une voiture essence ou diesel après 2035 ? Et surtout, quelle
est vraiment la durée de vie d’un moteur thermique ? On t’explique
tout ça dans cet article, sans langue de bois.
C’est quoi un moteur thermique, déjà ?
Avant de parler avenir, petit rappel : un moteur thermique, c’est ce bon
vieux moulin qui fonctionne à l’essence, au diesel, au GPL ou même à l’éthanol.
Il utilise la combustion d’un carburant pour produire de l’énergie mécanique.
Bref, le cœur battant de nos bagnoles depuis plus d’un siècle.
L’ère électrique : fin de partie pour le thermique ?
2035 : interdiction de vendre des voitures neuves thermiques
C’est décidé au niveau de l’Union européenne : à partir de 2035, il
ne sera plus possible de vendre des voitures neuves à moteur thermique
(sauf exceptions pour les véhicules de collection, industriels ou très faibles
volumes). Mais attention ! Ça veut pas dire que les voitures thermiques vont
disparaître du jour au lendemain.
Est-il possible de rouler en voiture thermique après 2035 ?
Oui, tu pourras continuer à rouler en thermique après 2035,
tant que ta voiture est déjà immatriculée. L’interdiction concerne uniquement
les ventes neuves. En gros, ton vieux diesel de 2015 pourra encore rouler en
2040 ou même 2050... sauf si certaines grandes villes te bloquent l'accès avec
des zones à faibles émissions (ZFE).
Les moteurs à combustion ont-ils un avenir ?
Les carburants synthétiques à la rescousse ?
Depuis quelques années, on entend beaucoup parler des e-fuels,
ces carburants synthétiques produits à partir d’hydrogène vert et de CO₂ capté
dans l’air. Porsche, Ferrari ou encore certaines marques allemandes y croient
dur comme fer. Ces carburants permettraient de faire tourner un moteur
thermique avec une empreinte carbone quasi neutre.
Mais pour l’instant, c’est cher, rare et pas encore au point pour le grand
public.
Le thermique reste roi dans certains usages
Malgré la montée de l’électrique, le moteur thermique reste
aujourd’hui la norme dans les camions, les engins de chantier, les bateaux, et
même certaines motos. Pourquoi ? Parce que l’autonomie, la fiabilité
et le ravitaillement rapide restent des atouts imbattables dans ces domaines.
Quelle est la durée de vie d’un moteur thermique ?
Une mécanique qui peut durer très longtemps (si bien entretenue)
Un moteur thermique bien conçu et bien entretenu peut dépasser les 300
000 kilomètres, voire 500 000 km pour certains
modèles (coucou les moteurs Toyota, Mercedes ou Volvo). Ce qui l’use ? Mauvais
entretien, surchauffes, huile de mauvaise qualité, conduite trop agressive...
Conseil d’ami : fais tes vidanges à temps, respecte les
temps de chauffe, et choisis une huile moteur de qualité. Ton moulin te dira
merci.
L’intérêt du reconditionnement
Aujourd’hui, avec la montée des prix de l’auto, beaucoup optent pour le reconditionnement
moteur : on démonte, on nettoie, on remplace ce qu’il faut, et le
moteur repart pour une deuxième vie. Une solution durable, économique, et bonne
pour la planète.
Quel est l’avenir des moteurs thermiques ?
Vers une cohabitation thermique/électrique ?
Même après 2035, les voitures thermiques ne vont pas disparaître du
paysage. Le parc automobile en Europe est gigantesque, et le
renouveler prendra des années. En Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud, le
thermique a encore de belles décennies devant lui.
On s’oriente donc vers une transition progressive, avec une
cohabitation entre électrique, hybride, thermique et carburants alternatifs.
Les freins à l’électrique
Tout le monde ne peut pas rouler en électrique aujourd’hui : entre le prix
d’achat, la recharge à domicile, l’autonomie sur autoroute et la rareté des
bornes en zones rurales, le tout-électrique a encore ses limites.
Donc non, le moteur thermique n’est pas mort. Il évolue, il se défend, et il
reste pertinent dans plein de cas.
En résumé : faut-il dire adieu au moteur thermique ?
Question |
Réponse
claire |
Les moteurs thermiques survivront-ils à l’ère
électrique ? |
Oui, surtout dans l’occasion et
certains usages spécifiques |
Quelle est la durée de vie d’un moteur
thermique ? |
300 000 km en moyenne, jusqu’à 500 000
km pour les meilleurs |
Les moteurs à combustion ont-ils un avenir ? |
Oui, grâce aux e-fuels, aux hybrides
et au reconditionné |
Peut-on rouler en voiture thermique après
2035 ? |
Oui, tant qu’elle a été immatriculée
avant cette date |
Le mot de la fin
Bon, clairement, le moteur thermique n’a pas dit son dernier mot.
L’électrique, c’est l’avenir, oui, mais ça ne veut pas dire que le thermique va
s’éteindre d’un coup. Tant qu’il reste fiable, économique à entretenir, et
qu’on trouve de l’essence à la pompe, on verra encore longtemps des
moteurs à combustion rouler sur nos routes.
Alors, passionné de mécanique ou simple curieux, garde ton moteur en
bon état, car il a encore du potentiel à revendre !